vendredi 31 août 2012

Quick Review (4) : Uji Sencha Jubuzan (Hojotea)






Je suis toujours heureux de découvrir un nouveau sencha. Cette famille m'intrigue beaucoup et énormément de choses m'échappent encore à leur sujet.

Aujourd'hui, j'ouvre un nouveau sachet, cette fois en provenance de la boutique d'Akira. Je vais beaucoup vous parler d'Uji Jubuzhan dans les prochaines semaines pour deux raisons. La première, c'est que ce thé se décline en trois versions différentes : ce sencha qui, comme nous allons le voir est en fait de l'aracha, la version avec un très léger chauffage final, le Seiko Shiage, et la version Hojicha. La deuxième raison est que l'article qui parle de ce thé sur le site d'Akira contient tellement d'informations intéressantes que je vais essayer de le traduire voire de le commenter. Cela servira de base pour parler de ce que j'ai appris en Malaisie, et peut-être aussi de matière à débat. Donc, surtout si vous avez du mal avec l'anglais, ce sera une occasion de profiter de la vision d'Akira sur le thé, ainsi que de ses connaissances en agronomie.




... de bien belles feuilles...




Mais faisons une parenthèse très rapide à propos de la fabrication du sencha. Je me permets de donner le lien de l'article de Florent qui en parle. On y apprend que juste après la cueillette, les feuilles subissent une séries de transformations afin d'arrêter l'oxydation et réduire le pourcentage d'eau. Cela mène à un produit qu'on appelle aracha, qui n'est pas encore le produit fini qu'on consommme. Pour cela, les feuilles seront triées et subiront un dernier chauffage, le hi-ire, qui donnera souvent sa personnalité au thé.

Ici, ce que je m'apprête à boire n'a pas subi cette dernière étape. Pourquoi ? Et bien parce que pour Akira, les feuilles sont tellement de haute qualité telles quelles, issues de l'agriculture naturelle - qui comme nous ne le verrons est une version encore plus exigeante que l'agriculture biologique - qu'elles sont déjà bonnes à la consommation. 

Voilà pour la petite histoire. Plus de détails seront donnés ultérieurement. Je vais maintenant passer à la dégustation en elle-même.




le set tout porcelaine, ou presque.




Au nez, ce n'est pas évident de détecter la différence avec un futsumushi peu travaillé comme le Yokosawa par exemple. Le parfum des feuilles sèches est gourmand, beurré. Un mot rapide sur les paramètres : 

5g/7cl
1ère infusion : 70°C/1'
2ème : 75°C/20", 
3ème : 80°C/1'30, 
4ème : 95°C/3'
5ème : 100°C/5'

Je laisserai un commentaire si je trouve de meilleurs paramètres par la suite. À mon avis, il y a moyen d'augmenter la première infusion et du coup la deuxième aussi.

Les feuilles sèches dans la théière chaude permettent de se rendre compte de la petite différence : pas de hi-ire.








Première liqueur translucide et pâle. Première sensation en bouche beurrée. C'est quand on avale qu'on commence à toucher du doigt ce qu'on a entre les mains. L'aftertaste est sublime. Plusieurs secondes après arrive un flot de saveurs légères et florales. On est sur un registre proche du Yokosawa de Florent, celui des feuilles de bonne qualité très peu travaillées. Pas/peu d'umami. Légère astringence. Un thé qui reste léger malgré les paramètres. Bonne longueur.








Deuxième infusion un peu plus concentrée (volontairement). Je n'allais à l'origine ne faire que 10 secondes mais la première m'a montré que j'avais de la marge. L'inconditionnel de l'aftertaste que je suis est comblé. Même avant d'avoir avalé, on sent sa gorge s'ouvrir, et quel plaisir cette sensation. Je respire mieux. Je suis heureux. Et c'est maintenant officiel : je suis teadrunk ! Impressionnant... Content de ne pas avoir utilisé ma Nosaka car là je serais surement tombé de ma chaise !

Troisième à peine remis de mes émotions. Plus savoureuse. Registre de fruits verts.

La quatrième est aussi superbe, et il y aura même une cinquième, à l'eau bouillante.








Il n'est pas facile de décrire un thé en une seule rencontre. Je sens que beaucoup de choses m'échappent. Mais je n'ai pas la sensation de m'avancer beaucoup en disant que ce thé vaut le détour. Pour 18€ les 100 grammes, je ne pense pas qu'il faille se priver si on aime ce genre de sencha très végétal et sans umami. L'intérêt premier à mes yeux est son aftertaste, qui m'a fait tourner la tête, peut-être plus que sa palette aromatique, mais qui est loin d'être négligeable pour autant. La longueur est vraiment bonne. Ce thé laisse une emprunte en bouche et au niveau de la gorge qui vous accompagnera longtemps.

Il nous confirme que, comme pour le Yokosawa de Tsukiji Katsumi, quand on a de bonnes feuilles à la base, qui ont grandi dans de bonnes conditions, pas besoin de les travailler à outre mesure : elles parleront d'elles-mêmes. J'ai hâte de goûter les autres versions. Apparemment, le Hojicha est une merveille.


À bientôt !




... feuilles jaunes...


dimanche 26 août 2012

Quick Review (3) : Brique n°10 (m3t)






Le lecteur qui lit régulièrement ce blog se sera rendu compte que je ne parle peu/pas de cette maison de thé située place Monge à Paris. Et pourtant, je me suis récemment rendu compte que mon (seul) très vieil article sur cette maison générait une grande partie des visites de ce blog. Quelle ironie du sort... car je n'ai pas grand chose à dire à propos de cette maison, tout du moins rien de très positif, si ce n'est la gentillesse du personnel d'accueil et, ne soyons pas ingrat non plus, la qualité de certains de leurs thés notamment de certains de leurs oolong en provenance de Taïwan, comme la maîtresse des lieux...

Cela dit, je ne souhaite absolument pas ouvrir de débat sur ce lieu qui a déjà généré des litres d'encre virtuelle (qui a dit "pas de fumée sans feu ?"), mais parler de la dégustation d'un échantillon de ce puerh, cuit, de 1983 si l'on en croit le vendeur, dont il fut déjà question ici (Vacuithé), ici (Puerh & Yixing) et enfin ici (la Galette de Thé). Cet échantillon me fut gentiment offert par lionel, mon ami du blog Émotions de Thé, nouvellement appelé Mon Senchado pour des raisons que ses lecteurs connaîtront. À ce propos, je vous conseille le feuilleton de l'été qui parle de son parcours (premier article ici) des plus intéressants. Rappelons que lionel est le plus "ancien" blogger de thé en activité. Nous avons tous quelque chose à apprendre de son parcours.








Bref, 8g de cette brique que je ne saurais diviser, donc qui atterrirent dans mon plus beau zhong dans un premier temps, avant de finir en théière au bout de quelques infusions 3-4 infusions.

Au nez, c'est très prometteur. Élégant, surtout pour un shu cha, famille qui doit receler les pires thés qui soient ou pas loin. Notes champêtres, champignons, noisette, de confiserie également. Un rinçage de 30 secondes et hop, on est parti pour une première infusion d'une dizaine de secondes pour commencer et histoire de bien finir de déliter ce morceau. Ce sera finalement trop court pour avoir quelque chose d'intéressant, malgré le dosage, mais bref.








Alors, rapidement. Ce thé est très fragrant, les feuilles sentent divinement bon, mélange de sous-bois et de vieux meubles cirés. On ferait ça en parfum d'intérieur, j'en achèterais sans hésiter ! 

En bouche, c'est très agréable, très rond même en zhong. Les saveurs sont fidèles aux arômes. Ce n'est pas éclatant en bouche, plutôt dans la finesse, et très agréable. Par contre, niveau longueur, c'est un peu la bérézina. Peu de choses restent en bouche après la liqueur avalée. Il y a une certaine fraîcheur, des traces, peut-être des réminiscences de ce que ce thé a été un jour, mais en l'instant, force est de constater qu'il n'y a rien d'extravagant à ce niveau là.








Je transvase tout ça dans ma meilleure théière, ayant en tête de petites voix qui me disent que "le zhong c'est pas bien pour les vieux puerh", et j'en passe et des meilleures. Je m'arme de ma meilleure zhuni, Miss Pilier de Jade, qui infuse pas mal de puerh ces temps-ci. J'infuse une bonne minute histoire d'en avoir plein les papilles.

Pas de miracle malheureusement. Aussi agréable qu'il soit en bouche, une fois ce thé avalé, il ne reste qu'une légère astringence et une petite présence sucrée, mais les saveurs boisées elles font à peine trois petits tours avant de presque complètement s'en aller.









Quels sont les critères pour évaluer un bon thé ? Voici ma réponse : parfums, saveurs en bouche, texture, longueur en bouche, aftertaste, longévité et Qi.

Je suis personnellement plus sensible à la longueur en bouche et à l'aftertaste. D'où une petite déception par rapport à ce thé. Il est clair qu'il aurait été extraordinaire s'il avait en plus été long, voire un peu plus riche en bouche. Mais ce n'est pas un vieux puerh cru non plus, il ne faut peut-être pas trop lui en demander. Pour un shu cha, il est déjà extraordinaire, avec des parfums envoûtants et une palette de saveurs très propres, très classieuse. Bon, la brique de 250g coûtait quand même la bagatelle de 103€ en 2004, ce qui fait cher pour un shu cha. Mais chacun fait ce qu'il veut de son porte-feuille.

J'ai tout de même passé un bon moment avec ce thé, surtout qu'il m'a été offert de bon coeur par un ami. Encore mille mercis lionel ! Les dernières infusions, de plusieurs heures, voire jours, ont été particulièrement exquises.


À bientôt !







samedi 25 août 2012

Quick Review (2) : Taïwan Tie Guan Yin (Hojotea)






Voici un Tie Guan Yin, le type de oolong le plus connu et le plus représenté sur le marché, dans une gamme de torréfaction (et de qualité) des plus vastes. Son apparition remonte au XIXème siècle à Anxi, dans la province chinoise du Fujian. Avec le temps, il fut cultivé dans bien d'autres régions voire pays. Là, il nous vient de Taïwan, où il également très répandu.

Ce thé précis a l'air moyennement torréfié à première vue. Étant de 2012, il serait mieux d'attendre quelques mois avant de le déguster, que la fraîche torréfaction se stabilise. C'est aussi pour cela que le Deep Fired Da Yu Ling 2012 n'a pas fait partie de ma récente commande. Mais il ne paie rien pour attendre. Rendez-vous cet hiver ! Il m'en reste toujours un peu de l'année dernière...




Photos sans retouche pour ses Quick Reviews...




Les feuilles sentent incroyablement bon : c'est finement chocolaté mais pas agressif, arômes de yan cha. Au dessous, on sent la chaleur sucrée d'un oolong un peu oxydé, miellé. C'est très appétissant !

Je dose sagement : 5g. Zhong fait main de Jingdezhen et Mont Roucous. Le tout porcelaine. Un rinçage ultra rapide me transporte au paradis des arômes : du fruit rouge, du raisin de Corinthe, du sucre et du miel. C'est beau à en pleurer ! 




Lumière un peu pauvre en cette fin d'après-midi... 
Mais c'est plus pour donner une idée du dosage (qui s'avérera être trop faible...)




Le rinçage n'a pas beaucoup ouvert les feuilles, du coup, je verse avec peu de ménagement mon eau bouillante et je fais une infusion rapide de 10 secondes dans un but précis : évaluer l'aftertaste de ce thé. Pas de besoin que les saveurs soient fortes. Pas de déception à ce niveau là. Il faut dire que c'est le critère de sélection numéro un d'Akira.

Verse moins franche pour la seconde maintenant que les feuilles sont ouvertes. Infusion plus longue, une trentaine de secondes. Le zhong laisse s'échapper des odeurs de fruits rouges et de sucre. C'est bien ce qui se ressent dans la tasse. Le thé a déjà un peu perdu de sa torréfaction et se concentre plus sur le côté fruité et miellé. Très belle longueur. Petite astringence. Très jolie tasse.


















Deuxième photo prise avec une lumière blanche sur les feuilles (flash de portable)




Je pousse plus la troisième. C'est sûrement le chemin à suivre avec ce thé, chercher une liqueur plus concentrée, sûrement en utilisant plus de feuilles qu'en allongeant les infusions, mais qu'importe, c'est juste un coup d'essai. Une fois le thé avalé, il ne se passe pas longtemps avant que sa magie n'opère, qu'on se retrouve envahi par une sensation fruitée et sucrée, aidée par une légère astringence, le tout durant un long moment.


La suite se déroulera sous forme de longues infusions. Le zhong fut rempli juste après avoir été vidé. Je n'ai pas compté. Les tasses furent normalement nombreuses par rapport à ce qu'on peut attendre d'un thé de bonne qualité et surtout avec ce dosage un peu faible. En tout, je dirais une petite dizaine d'infusions, la dernière ayant duré la nuit entière.








Bref, un thé qui ne m'a aucunement déçu, et qui promet de belles choses à l'avenir. Il coûte 13€ les 30 grammes ou 40€ les 100 grammes. Ça les vaut.

Par contre, la prochaine fois, je le doserai bien plus généreusement, genre 8-10 grammes, car je suis sûr de ne pas avoir découvert tout ce que ce thé avait à me dire, et vu qu'il n'a pas de défaut apparent, autant se faire plaisir.


À bientôt !











jeudi 23 août 2012

Quick Review (1) : Sencha de Hon.yama, Yokosawa (TdJ)


  



C'est un réel plaisir d'inaugurer cette série Quick Review avec un thé japonais, et pas des moindres... Voici un sencha de Hon.yama, Shizuoka, Tamakawa. Bon ça fait beaucoup de noms compliqués pour un/une néophyte, alors, pour faire simple, c'est un thé provenant de la région de Shizuoka, la première région productrice de thé japonais du Japon. Hon.Yama est situé au nord de Shizuoka city. Le thé provenant de Hon.Yama est réputé pour avoir été très apprécié par le Shogun Tokugawa Ieyasu. Tamakawa est une zone précise de Hon.Yama dont je vous invite à aller voir des photos sur le blog de Florent. Pour d'autres photos et informations complémentaires sur Hon.Yama, je vous conseille la lecture de ces articles d'Akira : ici et ici (in english in the text).

Il s'agit d'un futsumushi sencha ou asamushi sencha, c'est à dire un sencha à étuvage standard qui se reconnait à ses longues feuilles, contrairement au fukamushi sencha qui aura subi un étuvage plus long et sera composé de feuilles plus brisées. Voilà pour les présentations...








Les feuilles sèches sont très belles et sentent très bon. L'ouverture d'un paquet neuf de thé japonnais est un grand moment. Je ne loupe en général pas une miette de ces arômes que me livrent les feuilles emprisonnées pendant plusieurs semaines dans leur emballage, ici sous vide, tout à coup libérées. C'est toujours intense. La première impression est ici fruitée. Puis, à sentir de plus prêt (littéralement), les feuilles dégagent un je ne sais quoi de pâtissier, genre pâte d'amande. Bref, c'est très appétissant.

Les paramètres utilisés sont inspirés de ceux de Florent de la boutique Thés du Japon dont provient ce sencha :

5g - 70cl,

1ère infusion : 60°C/1'30, 
2ème : 70°C/30", 
3ème : 75°C/1', 
4ème : 80°C/3', 
5ème : 90°C/5' 
(les temps sont indicatifs car je n'ai en fait pas utilisé de chronomètre).

J'utilise comme toujours de l'eau Mont Roucous. Mes essais récents avec de la Volvic m'ont déçu. Trop rond, surtout en théière qui va arrondir encore par dessus. Enfin, pour cette première rencontre, j'utilise la porcelaine, en l’occurrence un zhong, le temps de recevoir un kyusu en porcelaine que j'ai commandé il y a peu.

Histoire de contredire mes articles précédents, je dirais que les théières sont en général plus adaptées pour les thés japonais. Mais un bel asamushi juste sorti de son paquet sera très beau en zhong. Rendez-vous dans les commentaires où j'essaierai de penser à parler des différences rencontrées en théière, et n'hésitez pas à aller voir les derniers articles de Florent qui évoquent ce sujet.








La première infusion est aussi limpide que de l'eau de source. Le plaisir est immédiat. On est vraiment dans un registre qui me plait beaucoup, différent d'autres asamushi. Est-ce le cultivar, ici Yabukita ? J'en doute... Le fait que ce soit un sencha "de montagne" ? Ou simplement le caractère que lui a imprimé son créateur, Monsieur Tsukiji ? En fait, son but ici a été d'intervenir au minimum et de laisser les feuilles parler le plus possible.

Il me rappelle un autre sencha que j'ai bu l'année dernière, un asamushi acheté chez Tim qui, pour les thés japonais comme pour le reste, s'intéresse plus au côté traditionnel et authentique qu'au reste, ce qui paye en général. Je pense avoir ici une partie de ma réponse...

Des notes aiguës, fruitées et florales, sucrées. Voici ce qui ressort de cette première rencontre. En particulier, j'y ai trouvé des saveurs faisant penser à celles de pommes à peine mures, genre Granny, quand elles sont encore vertes, sans d'acidité cela dit, juste une petite astringence très sympathique au demeurant. 

La longueur est vraiment exceptionnelle, rarement vu cela dans un sencha. On a droit à de belles notes sucrées et fruitées pendant un très looooooong moment.

Pas d'umami prononcé, ce qui n'est pas pour me déplaire. Bref, un excellent sencha, le meilleur de 2012 pour le moment et haut la main. Il faut dire qu'il tombe pile poil dans mes préférences en la matière.








Ce n'est pas en une seule rencontre que je vais pouvoir raconter ce thé en détails. Car on est ici dans la finesse et la subtilité. Mais j'ai hâte de faire plus ample connaissance avec ce sencha.

Merci Florent de nous dénicher de telles merveilles !

À bientôt !



PS : bon, c'est pas si court que ça en définitive, mais ça m'a pris quand même moins de temps à faire ce qui est le but.

PPS : Pour les sceptiques des radiations : on en entend des vertes et des pas mures quand on boit du thé japonais ou bien encore que l'on se rend au Japon. Sans vouloir m'étaler sur ce sujet (susceptible de m'énerver passablement), sachez que ce thé, à l'instar de toutes les denrées alimentaires en provenance du Japon, a été testé. Et les résultats ne montrent plus aucune trace de radioactivité...


mercredi 15 août 2012

Quick Reviews : Avant propos






Nouvelle série sur ce blog. J'ai parfois l'impression de m'être enfermé dans une forme d'articles assez longs, qui me demandent d'ailleurs beaucoup de temps, ayant tendance à être assez perfectionniste. Du coup, je me dis que si je fais un article plus court, par exemple pour parler d'un thé, le lecteur va croire qu'il est moins intéressant qu'un autre ayant droit à un traitement plus "chiadé".

Aussi ai-je décidé de créer cette série Quick Review, où la longueur de l'article ne sera en rien proportionnelle à la qualité du thé en question. Un petit compte-rendu succinct. Un exercice sur la concision justement.

Voilà. En espérant que cette série prendra et perdurera.

À bientôt !