dimanche 27 mars 2011

Splitting the cake !

23 commentaires:

  1. Je ne comprends pas bien David : que veut dire la photo où l'on voit comme 2 galettes l'une à côté de l'autre ?

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  2. Oh une belle Mi Di 2010 d'Akira coupée en deux avec grand art.
    C'est que ça va être bon :-)

    Merci David pour le making-of!

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  3. Que de bougeons sur cette bien belle galette.

    Ma photo préférée est celle ou comme dans une bouche, elle est encore sous abri dans son sachet.(Akira aux petits soins!)

    Puis quand on a eut l'opportunité de la gouter c'est encore meilleur.

    Comment va-t-elle évoluer, se transformer?

    Seul le Temps le sait.Elle est bien savoureuse deja pas trop verte;avec un bon stockage...si elle n'a pas été bu avant, cela promet dans quelques années...

    Mes amitiés à Vous deux:David et MI Di inclue.

    . PHILIPPE .

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  4. Voilà lionel, Julien t a répondu. Nous avons achete à deux cette bien belle galette et il s'agissait de la partager équitablement, en essayant de ne pas abimer les feuilles. Je réalise a l'instant qu'il manque une photo d'ailleurs mais ce ne'est pas bien grave.

    Résultat : 5g de poussièrse sur 357g, qui seront utilisés pour faire de la cuisine donc pas perdus.

    Je ne vous raconte pas l'odeur au moment où j'ai ouvert le sachet...

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  5. Beau travail ;)

    C'est en effet sûrement la meilleure manière de découper une galette en deux, notamment avant de la mettre en morceau pour la mettre en jarre...

    Par contre fais attention pour faire d'une galette deux demi galettes "égales", dans un certain nombre de galettes assemblées (mme si ça se fait de moins en moins), en particulier anciennes, les différents grades de feuilles sont répartis de manière non homogène entre la face et le dos de la galette... et il est préférable de couper en deux comme un gateau, plutot que dans l'épaisseur, si tu veux des morceaux "égaux"...

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  6. Merci pour les réponses à mes questions David et Julien...
    Comme le dit Olivier, j'aurai fait + simple en coupant comme un gâteau...
    Pourquoi as-tu coupé ainsi David ?

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  7. Bonjour David,

    Un article pratiquement chirurgical. J'adore la photo avec la passoire et plus loin aussi dans les commentaires :"5g de poussière sur 357g, qui seront utilisés pour faire de la cuisine". Ça me rappelle que je ne poivre plus du tout ma cuisine. Je devrais penser à épicer avec du thé :)

    Nicolas

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  8. lionel, la reponse a ta question est simple : j ai vu une video de Cloud sur YouTube qui procédait ainsi, en expliquant le pourquoi du comment.

    Olivier, j'ai déjà lu des choses sur ce dont tu parles, mais ça fait plaisir d'avoir confirmation. En tout cas, j'ai bien regardé et cette galette (2010) est parfaitement uniforme.

    Merci Nicolas. Personnellement, jaime trop le poivre pour le remplacer par du thé !

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  9. Que de bougeons sur cette bien belle galette.
    […]
    Comment va-t-elle évoluer, se transformer?
    Seul le Temps le sait. Elle est bien savoureuse deja pas trop verte;avec un bon stockage...si elle n'a pas été bu avant, cela promet dans quelques années...


    Je ne pense pas que ce soit un thé à conserver une ou deux décennies. Les bourgeons ne correspondent énergétiquement pas à la garde.

    Elle est superbe actuellement, et invite à être consommée…

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  10. Olivier, j'ai déjà lu des choses sur ce dont tu parles, mais ça fait plaisir d'avoir confirmation

    Oui ça saute en général aux yeux sur ce type de galettes, il suffit de comparer les feux faces pour s'en rendre compte...
    (cas notamment de bon nombre de galettes Mengai Tea Factory avant 2000)

    Les bourgeons ne correspondent énergétiquement pas à la garde.

    @Julien,
    Sur quoi bases tu cette théorie?
    Je te ferais à l'occasion gouter du bourgeons de 25 ans d'age bien stocké, que je viens justement d'infuser une bonne partie de la journée, tu me diras ce que tu en penses ;)

    Franchement le bourgeons vieillit parfaitement, et c'est un vrai délice après qq décennies...

    Au passage, je viens de recevoir aujourd'hui qq uns des tes échantillons... revenu dans le Yunnan après tant d'années, retour au pays en qq sorte, et je t'en remercie grandement! :)

    Bonne soirée

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  11. Perso, je compte la faire vieillir un peu, tout en la goutant de temps en temps bien entendu ! Ma galette préférée est une 2006 bien avancée, et j aimerais vraiment que cette galette, un peu fumée comme j'aime, lui ressemble dans quelques années. Je me tate meme à la décortiquer et à la mettre en jarre...

    Merci comme toujours Olivier pour tes précisions.

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  12. Franchement le bourgeon vieillit parfaitement, et c'est un vrai délice après qq décennies...

    Un bourgeon est de nature plus froide qu'une feuille. Leur présence s'oppose à la nature chaude du vieillissement. Un déséquilibre énergétique qui ne contribuera pas à l'équilibre de la circulation de l'énergie dans le corps en buvant ce thé vieilli.

    Un plaisir gustatif, peut-être, je ne connais pas ce thé pour le dire ; mais ce qui est superficiellement bon au palais ne l'est pas systématiquement pour le corps.


    Je suis ravi d'apprendre que les échantillons te sont parvenus sans problème. Ce qui indique en même temps qu'une certaine personne est arrivée saine et sauve, ce qui est une bonne nouvelle. Bon retour et bonnes semaines de dégustations à Lin Cang.

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  13. @Julien

    Prendre la modélisation énergétique chinoise en considération est une très bonne chose, la prendre comme une évidence ou une vérité absolue en est une autre. Bref je trouve ton approche tout à fait pertinente, à condition de ne pas la prendre pour ce qu'elle est, une dimension des choses.

    Après au sein même de celle ci, je ne vois pas en quoi allier qq chose de nature froide, avec qq chose de nature chaude amènerait à un déséquilibre... bien au contraire la post fermentation chaude d'un élément froid tend pour moi à un équilibre (là ou la fermentation d'un élément chaud amplifie celui ci dans son potentiel chaud ce qui dans cette modélisation ne me parait pas des plus souhaitable)...

    non?

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  14. je ne vois pas en quoi allier qq chose de nature froide, avec qq chose de nature chaude amènerait à un déséquilibre

    De la même façon que boire quelque chose de frais durant les chaleurs de l'été conduit à un déséquilibre. On croit que c'est bon, mais c'est une disharmonie énergétique pour le corps.
    Trop souvent le gustatif ou les sensations immédiates prennent le pas sur l'essentiel : le vécu du corps.


    Je vais formuler les propos de mon précédent commentaire différemment : cela ne me dérange pas de goûter des bourgeons de 25 ans d'âge, mais comme ils ne correspondent pas à mes critères de sélection, je ne suis pas attiré plus que ça.


    J'espère que tout se passe pour le mieux dans le Lin Cang et que les cueillettes qui t'intéressent approchent (ou ont déjà commencé).

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  15. je ne vois pas en quoi allier qq chose de nature froide, avec qq chose de nature chaude amènerait à un déséquilibre



    De la même façon que boire quelque chose de frais durant les chaleurs de l'été conduit à un déséquilibre.


    Il me semble, peut être à tort, que, pour garder ton exemple, faire subir un post-fermentation chaude à qq chose de froid est plus de l'ordre de rajouter de l'eau chaude dans qq chose de frais, précisément pour le réchauffer. De nombreuses choses en Chine, en particulier la cuisine, se basent ainsi sur un équilibre des énergies, équilibre justement atteind par l'association d'aliment considérés comme chauds et d'aliment considérés comme froids.

    Pour dire autrement, ton exemple est très pertinent, et consommer qq chose de froid dans un contexte chaud peux amener à un déséquilibre. Par contre assembler chaud et froid tend vers un meilleur équilibre. Dans ce sens un bourgeon vieillit devrait être plus équilibré (moins froid) qu'un jeune bourgeon frais.

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  16. Bonjour Julien, bonjour Olivier,

    J'arrive dans la discussion comme un cheveux sur la soupe. Je trouve cet échange au sujet du vieillissement du bourgeon intéressant.

    Je me place comme un contemplatif de la nature et j'observe que le bourgeon, par définition n'est pas fait pour durer dans le temps. Il suffit d'observer les arbres au fil des saison.

    L'interrogation qui me vient est la suivante : Un bourgeon se conserve-t-il plus facilement sous prétexte qu'il est un bourgeon de thé et de plus qu'il soit en galette ?

    J'aurais tendance à répondre non. Mais pour être franc, j'avoue ne pas avoir eu l'occasion encore de goûter une galette de bourgeons de 25 ans. Ca ne court pas les rues !

    Alors je change ma place de contemplatif de la nature pour prendre la place de contemplatif du mode humain. Et je me pose une autre question : Le dégustateur a-t-il jugé plus pertinent de consommer sa galette de bourgeons avant qu'elle a atteint une vénérable maturité ?

    J'aurais tendance à répondre oui. Une galette de bourgeons de 25 ans sur la blogosphère, ça ne court pas les rues !

    La conclusion manque d'un nombre d'acquéreur de cette galette Mi Di 2010 de Akira pour être complete, mais elle est simple pour Julien et pour David.

    Le premier la consommera jeune. Le deuxième la consommera au fur et à mesure. Ce sont leurs propos actuels.

    Bon thés à tous
    Nicolas

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  17. @Nicolas

    j'observe que le bourgeon, par définition n'est pas fait pour durer dans le temps. Il suffit d'observer les arbres au fil des saison.

    Attention cependant à ce qu'on entend par bourgeons... le bourgeon en terme de thé n'est pas ce que l'on entend couramment par bourgeon, comme un bourgeon de fleur. Le bourgeon lorsqu'on parle de thé désigne la feuille la plus jeune, c'est à dire la toute jeune pousse de thé. Elle n'est donc pas plus éphémère que la deuxième feuille ou la troisième feuille, juste plus jeune.

    J'aurais tendance à répondre oui. Une galette de bourgeons de 25 ans sur la blogosphère, ça ne court pas les rues

    Tu remarqueras que du puerh pur bourgeons plus jeune ne cours guerre plus les rues...

    Bonne continuation

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  18. Que les chemins du thé te soit favorable, Olivier.

    Nicolas

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  19. faire subir un post-fermentation chaude à qq chose de froid est plus de l'ordre de rajouter de l'eau chaude dans qq chose de frais, précisément pour le réchauffer

    C'est délétère et va disperser l'énergie qui restait dans la galette.

    Un autre exemple plus pragmatique pourrait être le cas d'une tasse de thé que l'on a laissé refroidir. Il vaut mieux la boire froide (pour ceux qui apprécient) que de la réchauffer…



    Le bourgeon lorsqu'on parle de thé désigne la feuille la plus jeune, c'est à dire la toute jeune pousse de thé. Elle n'est donc pas plus éphémère que la deuxième feuille ou la troisième feuille, juste plus jeune.

    Le bourgeon n'est pas prêt. Ce n'est pas une question de caractère éphémère ou pas, mais de nature énergétique du bourgeon.



    Une galette de bourgeons de 25 ans sur la blogosphère, ça ne court pas les rues. Tu remarqueras que du puerh pur bourgeons plus jeune ne cours guerre plus les rues...

    C'est à partir de ce constat qu'il convient de se poser les bonnes questions…

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  20. Et je me pose une autre question : Le dégustateur a-t-il jugé plus pertinent de consommer sa galette de bourgeons avant qu'elle a atteint une vénérable maturité ?

    C'est une question intéressante, Nicolas. Comme tu l'indiques, je compte la consommer rapidement (compter deux ou trois années — j'ai quand même environ 170 grammes à consommer, et n'ai pas que ce thé chez moi. À coup de 3 à 4 grammes, cela fait de nombreuses dégustations, probablement aussi partagées avec des convives).

    La maturité d'un pu er est une notion complexe, à laquelle je n'ai bien entendu aucune réponse à apporter. Intuitivement, il est probable qu'il y ait une courbe de maturité dans tout thé. Un plateau plus ou moins long de maturité optimale existe probablement. Avant, le thé n'a pas donné tout son potentiel ; après, il se dégrade.
    Un pu er 2011 bu en l'an 2500 ne m'inspire pas tellement. Je puis me tromper, mais je crains que ce ne soit pas top…
    Donc voilà, tout ça pour dire que la maturité d'un thé peut être au bout de quelques jours ou années en fonction du type de thé (blanc, wulong, pu er…).
    Peut-être plusieurs pics de maturité existent (un peu comme des meilleures périodes existent dans le rythme de vie du thé, dont tu parlais dans un article il y a quelques mois).

    Perso, je pense que la maturité de la Mi Di est proche. D'où le fait que je préfère commencer à la consommer maintenant.
    Tant pis si je me suis trompé. Je n'aurai pas perdu au change puisque je me délecte bien en dégustant cette galette.

    Voilà pour les quelques réflexions qu'inspiraient ta question. Merci de l'avoir posée.

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  21. "Intuitivement, il est probable qu'il y ait une courbe de maturité dans tout thé. Un plateau plus ou moins long de maturité optimale existe probablement. Avant, le thé n'a pas donné tout son potentiel ; après, il se dégrade."
    -> Intuitivement, je pense comme toi.

    .......

    Je commence à comprendre ton point de vue sur l'aspect froid du bourgeon (je dis bourgeons, ça fait partie du vocabulaire) et de l'aspect chaud du vieillissement.

    Intuitivement les principes de médecine chinoise peuvent nous apprendre des aspects du thé. Ils sont plus habitués que nous les chinois à ces chinoiseries :)

    Y'a surement qqch à creuser là dedans. Matt en parle parfois : http://mattchasblog.blogspot.com/

    Nicolas

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  22. Matt est effectivement très bien calé sur le sujet, et l'a beaucoup approfondi. Du vécu, de l'expérience.
    Largement plus que moi d'ailleurs.

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  23. Ils sont plus habitués que nous les chinois à ces chinoiseries

    J'ai en effet l'habitude avant de tirer mes propres théories de regarder le passé, et avant de penser que j'ai raison de me demander les raisons de ce qui ont motivé mes pères.

    Pour ce qui est des grades fin tel le bourgeon, produits qui ont toujours été rare par nature (et non pas manque de demande), c'est un thé qui a toujours été considéré comme particulièrement fin et précieux, initialement réservé aux productions impériales, et dans le cas du puerh conservé depuis toujours sur de longues durées. Dans les puerh les plus agés qu'il nous reste, le puerh impérial stocké plus de 100 ans dans la cité interdite est notamment un grade fin (alors que peu de produits de consommations de cette époque, thé compris, ont étés conservés de la sorte).

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