Aaah ! Comme je suis heureux ! Je n'avais jamais été totalement satisfait de ma façon d'infuser mon Gyokuro Asahi... jusqu'à ce matin ! D'après le journal que je tiens scrupuleusement de mes séances quotidiennes et qui me permet de garder des traces de mes essais d'infusion passés, il m'aura fallu à peu près une dizaine d'essais (en zhong, je précise, pour se faire la main et avant de dégoter une toute petite théière consacrée, surement lors de ma prochaine visite à Tokoname) pour trouver la préparation juste. Et encore, je suis persuadé que je peux encore l'améliorer un poil.
En tout cas, quel soulagement de pouvoir enfin sentir ce que ces feuilles ont dans leurs veines ! Quel bonheur en bouche, tant de fraicheur et d'arôme.
Bonheur d'ailleurs double car, à l'heure où je commence à peine à m'initier aux Pu-Er et aux thés chinois en général (j'ai vraiment commencé à m'intéresser sérieusement au thé avec les sencha japonais), je me demandais si je n'allais délaisser peu à peu ces petites feuilles hyperchlorophylées. Mais non, tout du moins pas tout de suite, car cette sensation unique que procure le Gyokuro, je ne suis pas prêt de l'oublier et de la ranger au placard !
Il va maintenant falloir que je m'attèle à déguster plusieurs sortes de Gyokuro afin d'apprendre ses différentes nuances. J'ai hâte d'emprunter ce sentier de ma route du thé.
Tu débutes peut-être, mais tu vises haut!
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