Après plusieurs jours passés le nez bouché à ne rien sentir, je suis extrêmement heureux de pouvoir enfin renouer avec les odeurs et les goûts !
Pendant cette période lors de laquelle mon envie de boire du thé n'a fait que grandir, je me suis demandé sur quel thé je jetterais mon dévolu une fois le moment venu.
Aujourd'hui où, même si pas encore recouvrés à 100%, mes sens répondent de nouveau, j'ai finalement fait mon choix : la fabuleuse galette Lin Cang 2006 de Stéphane, malheureusement disparue de sa carte ! Je vous renvoie d'ailleurs à son article pour une description détaillée.
Des galettes comme celle-ci, on en croise pas souvent, et j'ai eu vraiment beaucoup de chance de pouvoir en acquérir une (merci encore Thomas).
Aussi inépuisable que long en bouche, ce puerh est un pur bonheur, un summum d'équilibre et de richesse. Vous l'aurez compris, ce thé me parle comme peu en sont capables.
Il est rassurant d'avoir des thés de référence dans sa collection, des thés dont on sait qu'ils procureront toujours un plaisir entier. Dans l'idéal, on aimerait vouloir ne posséder que ça, mais alors on ne profiterait plus de ces vrais thés d'exception, qui vous parlent si clairement.
Mon cher Stéphane, si tu me lis, n'hésite surtout pas si tu en as la possibilité à nous débusquer encore des puerh de cet acabit, ou encore comme ton Yiwu sauvage de 2003 (et 2002 !). Ce sont vraiment des thés qui me transportent et que je n'ai trouvés nulle part ailleurs.
À bientôt !
Ça donne envie... J'en ai un tout petit échantillon, que je n'ai pas encore osé infuser mais ça ne saurait tarder !
RépondreSupprimerContent que tu aies retrouvé ton nez, accessoire indispensable s'il en est à l'appréciation du thé.
PS : je sais pas si c'est les photos (magnifiques, au passage), mais quelle couleur ce puerh !
RépondreSupprimerQuelle couleur ce pu er en effet ! On dirait un bon single malt du Speyside !
RépondreSupprimerTu as donc ressorti ta petite Yang Wen Ji noire pour l'occasion...toujours aussi craquante...
Tu pot en verre semble aussi avoir une forme originale...Tu ne verses pas directement dans la tasse une si petite quantité de liquide ?
Effectivement, ce puerh flatte tous les sens même la vue.
RépondreSupprimerLa Yang Wen Ji noire ne prend pas trop la poussière mon cher lionel, elle sert peut-être pas tous les jours, mais je ne la délaisse pas non plus. J'y infuse du puerh exclusivement, du vieux quand j'en bois, et sinon du pas trop vert. Un shu de qualité les rares fois où j'en infuse.
Le pichet est en fait un mug que j'a trouvé à Carrouf (2 pour 10€) et qui résiste à des températures assez élevées (110°C). Il a la forme d'un verre à vin, ce qui permet de bien mettre en valeur les arômes des thés.
Le parfum est l'aspect d'un thé dont je fais le moins attention. J'ai enfin trouvé l'instrument qui va me permettre de travailler dessus.
Accessoirement, il permet de contempler la couleur de la liqueur et aussi de refroidir plus rapidement le thé, ce qui favorise l’enchaînement rapide des infusions et donc un matériel qui reste bien chaud.
C'est vraiment un instrument pratique et idéal pour les dan cong je trouve.
(marque : Bormioli Rocco)
Tres belles photo comme toujours. Dignes de cette excellente (quoique si couteuse) galette!
RépondreSupprimerLe verre a vin est un accessoire interessant pour humer le the. J'en avait fait l'experience sur quelques thes rouges, meme du Lapsang. Les tasses a the (hormis le xiangbei "tasse a sentir") sont bp plus ouvertes par rapport a un verre a degustation. Par consequent le bouquet d'un the devient bp plus concentre et complexe. Deroutant...
Merci. Le problème avec les verres à vin, c'est la température. J'ai toujours eu peur d'en casser en versant du thé chaud dedans.
RépondreSupprimerJ'ai justement été attiré par ce pichet car ils annoncent une résistance à 110°C.
Ce n'est pas un accessoire révolutionnaire, mais sa forme se prête bien à l'exercice.
Excellent il y a du changement sur la plate forme : diable t'as chopé le syndrome de Recordeau Filipek:tu sais le polak instable qui change de forme comme de chemise car il lui manque sacrément du fond.
RépondreSupprimerNe suis par trop sa Voie,il est en activité en Pologne actuellement;il sévit,et il en est très fier.
Et surtout ne prends
pas son format d'affichage direct des photos (1434x960)surdimensionné&illisible sur la plupart des tablettes!Une sorte de folie de grandeur l'a emparé!
Ah qu'il est bon de parler à la 3ieme personne;un zeste d'auto dérision.Et te féliciter pour ton site qui respire la santé,l'équilibre et cette fameuse rigueur si souple&liberté dans ton approche du thé.
Excellent équilibre entre le format image&écrit;sans parler de l'ardoise grise anthracite que j'aime tant The grey.
Au fait comme je suis en mode Forum Polska et interactivité permanente:pourrais-tu nous dire quel thé tu as apprécié en ce premier jour de détente?
Moi ce fut ce soir un léger Dong Ding Akira Deep fermented 3 grammes gaiwan Mandarin's Toki et temps longs; j'étais comme sous les pommiers et à 95°c bien entendu!
Cool ce lifting.
See You later.
Filipek
Et oui, qu'est ce que tu veux, faut bien que je vole des trucs à droite à gauche, sinon je n'aurais pas d'idées ni pour le fond ou ni pour la forme ! ;-).
RépondreSupprimerJe suis très content de cette nouvelle présentation. J'ai hâte de travailler avec.
Sinon, pour répondre à ta question, le premier thé que j'ai trouvė extra en ce premier jour de vacances est sans conteste le Aoi Asamushi shincha d'Uji (O-Cha). Parmi les tous meilleurs asamushi que j'ai pu boire.
Enfin, un message codé en direction de la Pologne : "le loup est dans la bergerie" je répète "le loup est dans la bergerie" !!
Aoi Asamushi shincha d'Uji (O-Cha)
RépondreSupprimerah ouais ? dis nous en plus...
Pas grand chose de plus à dire. C'est un thé qui me parle. C'est doux en bouche, avec des saveurs d'agrumes qui restent très longtemps en bouche. Le bonheur.
RépondreSupprimerÇa fait aussi du bien de changer des fukamushi.
Bon weekend.